C’est en 2008, que Christian Boer, designer néerlandais atteint de dyslexie, a imaginé une police de caractères dont chaque lettre est conçue «pour éviter la confusion et améliorer la clarté».
Car la dyslexie, qu’est-ce que c’est exactement ?
Derrière ce terme se cache un trouble neurologique spécifique de la lecture plutôt commun. En effet, aujourd’hui la dyslexie toucherait entre 8 et 10 % des enfants selon l’OMS.
La dyslexie se définie plus précisément comme un trouble persistant de l’acquisition du langage écrit. Il se révèle par de grandes difficultés à maîtriser l’écrit, et touche aussi bien la lecture, l’écriture que l’orthographe.
«Quand elles lisent, les personnes souffrant de dyslexie mélangent et inversent souvent inconsciemment les lettres ou les chiffres dans leur tête», a expliqué Christian Boer le créateur néerlandais de cette nouvelle police.
C’est ce phénomène qui explique la confusion entre certaines lettres comme le «b», le «d» le «p» et le «q» ou entre le «h», le «m», le «n» et le «u».
C’est donc pour aider les personnes atteintes de ce trouble que l’ambitieux designer a mis en ligne cette police de caractères bien spécifique. Au premier coup d’œil, il s’agit d’une typographie comme une autre, mais en réalité, cette police révèle bien des spécificités.
«Le police Dyslexie alterne les tailles des bâtons et des queues, a des ouvertures plus larges que la normale et un italique semi-cursive qui font que chaque caractère de cette police a une forme unique» explique Christian Boer.
Chaque lettre, signe ou caractère est unique par rapport aux autres et a été conçu et transformé pour qu’il ne puisse pas être confondu. Ainsi, une personne dyslexique risquera moins de se tromper en utilisant cette police.
Chez Hypee Communication, on trouve cette initiative particulièrement belle et engagée. D’autant plus qu’elle simplifiera voir révolutionnera le quotidien de nombreuses personnes !
Vous pourrez en apprendre plus sur cette police d’écriture sur le site : https://www.dyslexiefont.com/en/typeface/