Il y a quelques jours, la célèbre enseigne de fast-food américaine Burger King a dévoilé son tout nouveau logo. Enfin, « nouveau » n’est peut-être pas le terme le mieux choisi.
Comme un retour aux sources
En effet, la chaîne de restauration de Miami, qui existe depuis 1954, a fait le choix de revenir à une identité visuelle « très similaire » à celle des années 1994-1999, elle-même dérivée très légèrement du logo que la marque avait adopté dès 1969. Le graphisme s’inspire complètement des tendances vintage de l’époque et est présent sur tous les packagings et visuels de la marque : gobelets, paquets de frites, boxes, emballages de burgers, sacs, certains de ses restaurants physiques ainsi que ses réseaux sociaux. C’est l’agence Jones Knowles Ritchie qui s’est chargée de ce ravalement de façade.
Un style tout en gourmandise
L’objectif de Burger King en adoptant ce nouveau style était de mettre ses clients en appétit grâce à une typographie et des couleurs gourmandes. On peut remarquer l’utilisation de lettres épaisses er arrondies et de couleurs rappelant fortement les ingrédients qui composent les menus de l’enseigne.
Les clients restent sur leur faim
Si cette idée correspond parfaitement aux envies du géant du fast-food, autrement dit de miser sur le minimalisme, le raffinement et la qualité de ses produits, elle divise quand même une partie des internautes qui déplore une uniformisation des logos, quelques soient les marques et quelques soient le secteur. Le « flat-design » est devenu la norme, donnant une impression constante de « déjà-vu » dans l’identité visuelle des marques. Certains apprécient le retour à l’ancien qui est très à la mode aujourd’hui alors que d’autres trouvent cette initiative de très mauvais goût, faisant perdre à la marque toute sa personnalité.
Ces réactions vivaces de la part des fans de Burger King prouvent encore à quel point le design graphique joue un rôle prépondérant dans l’identité d’une marque et influence l’image que nous avons d’elle.
Mais bon, on ne va pas se mentir, en ces temps compliqués, certains ne demandent rien d’autre qu’un petit bond dans le passé.
Et puis, ce qui compte dans un burger, c’est son goût ou…son emballage ?
Sources : La Réclame ; MCE ; Defense-92 ; Creapills