Le terme « slasheurs » est issu du mot anglais « slash », qui désigne la barre oblique que l’on peut utiliser pour séparer deux éléments. L’idée s’applique désormais au monde du travail avec des collaborateurs multi-casquettes, qui cumulent deux emplois totalement différents l’un de l’autre. Issu des bouleversements liés à la crise sanitaire, le slashing est une nouvelle tendance de travail qui s’ajoute aux nombreux termes apparus pendant le confinement : slashing, digital nomad et flex office. Des changements permettant aux collaborateurs de se ré-approprier la place du travail dans leur vie quotidienne. Retour sur un phénomène qui bouleverse les codes du travail.
Phénomène en plein essor auprès des jeunes
Le slashing attire de plus en plus les jeunes générations. Grâce à ce phénomène de multi-métiers, elles peuvent développer leurs compétences dans plusieurs domaines. Vu d’abord comme un manque d’engagement dans les entreprises, cette perception change au profit de collaborateurs multi-potentiels montrant un esprit curieux, enthousiaste explorant très vite les sujets et ayant la capacité de s’intégrer rapidement dans de nouveaux environnements.
Une récente étude d’Opinionway réalisée pour Horoquartz, montre que 29% des salariés français sondés aimeraient cumuler deux activités salariées s’ils en avaient la possibilité. Parmi ces derniers, les jeunes sont les plus représentés. 39% des moins de 30 ans expriment ce souhait, contre 30% des 30-39 ans. Un taux qui descend à 22% chez les 50-59 ans et 19% chez les salariés âgés de 60 ans et plus. En outre, 9% des moins de 30 ans souhaitent le faire de manière régulière, contre seulement 1% des plus de 60 ans.
Multiplier les opportunités
Les slasheurs ont été influencés par la digitalisation et la nomadisation de l’emploi. Si le besoin de s’épanouir reste leur premier critère dans le choix dans leur carrière, la crise les incite aussi à diversifier et adapter leurs compétences pour rester à la pointe des nouvelles demandes sur le marché.
De plus, le développement de la free-lance a permis aux collaborateurs de créer leur micro-entreprise et cumuler deux activités pour s’épanouir. Le plus souvent, ils ont un métier le jour et développent une autre passion le reste de leur temps. On trouve par exemple des graphistes en entreprise devenir DJ la nuit, des chefs de projets digitaux la semaine, gérer leur auto-entreprise le week-end. Ce phénomène permet aux personnes qui se sentent enfermées dans un schéma de travail traditionnel de casser les codes pour redéfinir la place de l’emploi en parallèle de leur vie personnelle.
Chez Hypee Events, nous suivons les évolutions du monde du travail de très près. En ayant déjà recours au flex office, nous étudions toutes les possibilités d’offrir à nos collaborateurs un cadre de travail adapté à leurs envies.