Hello la team Hypee Style !
On se retrouve aujourd’hui pour une interview gourmande avec Céline, co-fondatrice de Emilie and The Cool Kids 🍪
Entre communication, stratégie de diversification et tip’s pour lancer son business, elle nous dévoile l’histoire d’Emilie and The Cool Kids et des secrets de cette belle success story !
Alors, prêts à tout savoir ? 😍
- Comment est né Emilie and The Cool Kids ?
L’idée est née lors d’un voyage en Californie que j’ai fait à 17 ans. J’y ai découvert le concept de Coffee Shop à l’américaine et cela m’a beaucoup plu d’autant que l’on avait pas cela en France. A ce moment-là je voulais ouvrir mon premier coffee-shop niçois.
J’avais déjà toute la partie commerciale et marketing en compétences grâce à mes études. Emilie, mon associée, avait un don pour la pâtisserie et je lui ai proposé de tenter l’aventure car c’était un concept innovant en France et particulièrement sur Nice ! Quand j’ai goûté ses pâtisseries ça a été une évidence, je savais qu’il y avait quelque chose à faire là-dedans.
La première boutique a ouverte en 2007, il y a maintenant plus de 10 ans et c’est cette association de nos compétences et de nos personnalités qui a fait le succès de ce projet.
- Pourquoi avoir choisi de vous exporter en Islande en particulier ?
J’aime les projets un peu fous, aller là où personne n’est encore allé, c’est quelque chose qui nous caractérise bien avec Emilie. Pour l’Islande c’est Emilie qui a eu un gros coup de coeur pour ce pays en y séjournant, elle voulait absolument y vivre. On a beaucoup discuté et plutôt que de se séparer on s’est plutôt dit “Allez, tentons l’aventure et ouvrons le premier Emilie’s en Islande !”. Le concept de coffee-shop est peu développé là-bas mais l’idée s’y prêtait beaucoup avec les températures froides, et la scandinaves aiment les pâtisseries maison et les boissons chaudes.
- Prévoyez-vous d’ouvrir prochainement de nouvelles franchises pour étendre votre business ?
En un an, on a doublé de taille, on a deux fois plus de magasins, de clients et de chiffre d’affaires. Nous sommes en phase de réelle croissance. Sur 2019, nous avons plein de projets d’ouvertures de franchises, sur le territoire national et un peu plus vers le nord (Lille, Reims, Montpellier). En tout, nous avons environ 5, 6 ouvertures de prévues en 2019.
Dans la région, nous avons plusieurs projets : une ouverture de magasin dans une ancienne gare de Nice réhabilité en projet pour héberger les foodstores et un projet de pop-up store à Nice Etoile.
- Comptez-vous diversifier votre activité et proposer de nouveaux services ? A l’image de votre service traiteur par exemple.
Oui tout à fait, nous comptons nous diversifier et cela a commencé il y a un an : Emilie’s Cookies a changé de nom pour devenir Emilie and The Cool Kids (qui était le nom de l’un de nos pop-up store) pour nous démarquer. Les Cool Kids ce sont nos clients, notre équipe (une trentaine de personnes) et puis il y a la sonorité entre “cookies” et “cool kids”. Aujourd’hui nous travaillons aussi sur une partie formation en cake design qui plaît beaucoup puis il y a la partie produit dérivés avec les mugs, les messages rigolos etc. Pour Noël par exemple on aimerait sortir des cookies DIY pour que les clients puissent les préparer chez eux.
- Qu’est-ce qui, selon vous, vous différencie des autres coffee-shops et vous apporte une valeur ajoutée ?
Ce côté un peu alternatif, pas rebelle mais juste un peu (oui parce que j’étais punk plus jeune). On nous a dit que du fait-maison, chaque jour, ça ne serait pas possible pour chaque magasin et à grande ampleur. Mais si on veut le faire, on hésite pas a dire non et imposer notre vision, ce qui a fonctionné pour nous. Ce qu’on veut, c’est proposer des cookies qui sortent du four et qui font 20 minutes pour arriver aux clients, du home-made. C’est une manière d’imposer quelque chose de différent dans le milieu de la restauration qui est un milieu qui a besoin de nouveauté.
- Emilie’s and The Cool Kids a beaucoup évolué depuis sa création en 2011, quel est le secret d’une telle réussite ?
Il y a plusieurs raisons que l’on appelle facteurs clé de succès, mais c’est aussi une histoire de timing, on a eu la chance d’être les premières à lancer ce concept de coffee shop à Nice. Après il y aussi cette complémentarité avec Emilie, on forme un binôme performant : il y a le côté création de recette et de l’autre le marketing. On a aussi vite compris vite les enjeux du digital et des réseaux sociaux. Mais vous qui êtes les principaux concernés, donc vous devez le savoir mieux que moi (rires).
L’aspect humain joue beaucoup aussi puisqu’on est devenu une grande famille : avec nos cookies dealers, nos équipes, des clients bienveillants qui nous donnent le sourire et certains depuis 12 ans maintenant. On ne pensait pas aller aussi loin, mais les clients nous suggèrent de nouvelles recettes, nous motivent. Pour la petite anecdote, certains clients qui séchaient le lycée pour venir viennent maintenant avec leur enfant !
- Quels sont, selon vous, les faux pas à éviter en tant qu’entrepreneur quand on lance son propre business ?
HÉSITER, c’est la principale raison. On fait tous des erreurs et c’est normal et formateur, il ne faut pas avoir peur d’en faire.
AVOIR PEUR du risque : alors oui, le risque est là, et ne pas se lancer et avoir peur ne va pas vous aider. Toute la magie et la force de l’entreprenariat c’est la force de prise de risque.
- Pourriez-vous nous parler un peu plus de votre concept la “Cookies Franchise” ? Et quelle plus-value cela vous apporte ?
Les entrepreneurs ont plus de succès en franchise : il y a moins de taux d’échec. On propose un accompagnement du début du projet à la fin du contrat. Il y a un contrat de franchise : les droits d’entrée que le franchisé paie au franchiseur, puis il accède à la marque et la notoriété. L’accompagnement est très intense au début avec la recherche de l’emplacement, recherche de financement, circuit de formation en 6 semaines puis les pâtisseries, la partie salée, la gestion et le management.
On est présents sur place pour l’ouverture, on aide à mettre en place le point de vente et à piloter le point de vente avec des outils précis. En échange, le franchisé nous reverse 6% de CA tous les mois.
Nous sommes très transparents, les conditions d’entrée à la franchise sont très claires : il faut un apport pour démarrer et aller voir les banques (40 000 euros pour un magasin d’environ 80m2), puis le profil. Nous recherchons des profils qui ont les mêmes valeurs que nous : dynamique, bienveillant, aimer recevoir “comme à la maison”.
- Avez-vous une stratégie particulière pour optimiser votre notoriété sur les réseaux sociaux ?
Nous avons une personne qui s’en occupe en interne. Elise nous a rejoint il y a 1 an. La particularité est que l’on crée nous-même les contenus : musique, vidéos, photos. On a les compétences en interne, les gens aiment ce côté fait-maison dans la communication aussi. Cet espace de créativité nous permet de nous différencier de la concurrence.
La communauté est spontanée, la démarche personnelle, on a un excellent taux d’audience et de réponse, ils sont vraiment intéressés par l’actualité que l’on diffuse. On communique de manière unique sur chaque réseau. Tous les cookies dealers ont les identifiants pour poster, c’est unique et spontané. Ils font partie prenante de la communication.
- Faites-vous de la veille digitale pour vous inspirer et créer des contenus variés et percutants ? Si oui, utilisez-vous des outils en particulier ?
J’ai tendance à aller chercher l’inspiration aux Etats-Unis, pour le concept, les recettes mais aussi pour les réseaux sociaux. On regarde aussi dans les pays anglo-saxons qui ont des manières de communiquer assez alternatives. Aujourd’hui, ce qui nous intéresse ce n’est pas la tendance mais la manière différente de faire.
- Pensez-vous que votre ligne éditoriale et votre ton décalé vous différencie des concurrents et vous apporte plus de visibilité ?
Nous prenons le risque de parler différemment et d’oser. Nous sommes encouragés par notre audience tous les jours à nous diversifier et proposer de nouveaux contenus. Nous adorons même mettre en avant notre quotidien au travers de stories, montrer le côté fait-maison, l’équipe etc, et les gens interagissent et s’impliquent, cette proximité fait que nous avons un beau taux d’engagement.
- Si vous deviez n’en choisir qu’un pour communiquer, quel réseau social prendriez-vous et pourquoi ?
Instagram ! C’est un réseau social hyper positif, qui donne envie de manger et de voyager. On y trouve un côté assez rayonnant, c’est vraiment notre réseau chouchou du moment. On aime filmer nos pâtisseries, faire des photos backstage, montrer nos clients. Instagram a vraiment mis en lumière le secteur de la restauration qui a repris un coup de jeune.
- Vous vous proposez maintenant des brunchs le dimanche, souhaitez-vous vous développer au niveau de l’événementiel ? Pensez-vous à faire des privatisations, baby-shower ou autre type d’événement par exemple ?
Oui bien sûr, nous avons commencé à instaurer cela ! Nous faisons maintenant les brunchs toute la semaine, nous nous dirigeons maintenant vers de l’événementiel plus varié comme les mariages, les baby showers etc. Notre côté événementiel fonctionne beaucoup grâce au bouche à oreille et nous avons beaucoup de demandes sur Sophia-Antipolis et même un projet de pop-up éphémère avec les Galeries LaFayette de Nice.
- Quelles sont vos ambitions pour Emilie’s Cookies dans un futur proche ?
Rester tel que nous sommes, conserver notre ADN car ça nous tient à coeur. Nous sommes toujours ces filles et garçons qui reçoivent les gens comme à la maison. Nous avons la chance de connaître une belle croissance ce qui aboutit de belles opportunités comme des investisseurs qui ont misé 1 million sur nous l’année dernière.
- Une chanson pour vous motiver à travailler et être créatifs ?
Je n’ai rien qui me vient mais nous avions fait une concours sur les réseaux sociaux pour chercher un slogan et nous avions adoré : “Don’t worry be cookies”. Pour nous les playlist sont tellement variées, l’ambiance musicale nous tient beaucoup à coeur.
- Le secret pour résister et ne pas engloutir 20 cookies par jour quand on travaille chez Emilie and The Cool Kids ? 😂
La première semaine on mange tout ce qu’on peut et puis après on est tellement entouré de cookies qu’on a plus le temps d’en manger.
Dernière question, à quand le prochain goûter avec Hypee Communication ?
Quand vous voulez ! Vous n’avez qu’à nous le dire et on débarque à l’agence avec nos cookies. En plus, on a pas encore visité vos nouveaux bureaux !
Et voilà la team Hypee Style vous en savez maintenant plus sur la belle histoire de Céline et d’Emilie and The Cool Kids ! Encore merci à lui d’avoir pris le temps de répondre à nos quelques questions avec beaucoup de sérieux et d’humour 😏 On vous donne rendez-vous le mois prochain pour une toute nouvelle interview 🤓