Le growth hacking est une pratique, qui comme son nom l’indique, signifie « pirater la croissance ». Tout droit venu des États-Unis, le terme s’invite en France depuis les années 2010 et va aujourd’hui de paire avec la nouvelle tendance du growth marketing. Le growth hacking c’est, via des outils spécifiques, une technique qui permet d’optimiser ses chiffres, de gagner du temps, d’augmenter son nombre de visiteurs ou encore son nombre d’utilisateurs sur les réseaux sociaux.
Le principal avantage pour les marques et les influenceurs c’est que les coûts sont considérablement réduits. Ainsi, réaliser du growth hacking permet d’utiliser des outils d’automation ce qui peut être un réel gain de temps pour des entreprises ou encore des blogueurs ! Ce qui est intéressant avec ce type d’outil, c’est que nous robotisons finalement des tâches réalisées par des community managers afin de rester actifs sur les réseaux sociaux, ce qui peut-être profitable aux entreprises, aux agences mais aussi aux influenceurs.
De ce fait, le growth hacking c’est se focaliser sur la data d’une entreprise, d’un produit ou d’une personne et de maximiser sa notoriété rapidement et parfois de façon conséquente. Ainsi, la pratique du growth hacking peut être bénéfique quand celle-ci est utilisée à bon escient. Ce type de pratique se démocratise de plus en plus et le growth hacking est de plus en plus utilisé par différents secteurs d’activités.
Les entreprises utilisent cette méthode majoritairement pour démarrer une activité dans le digital et se faire connaitre. Nous pouvons illustrer ces propos avec un exemple célèbre de growth hacking : celui de Airbnb. Cette plateforme de location de logements a eu l’idée de poster automatiquement chacune de ses annonces sur la plateforme “Craigslits” (site qui génère différentes offres dans différents milieux) afin de pouvoir attirer un énorme trafic ! Bingo, airbnb est aujourd’hui très connu et détient un nombre d’utilisateurs incalculable 😉
Cependant, l’utilisation massive du growth hacking peut être très vite repérée, c’est pourquoi il est important de l’utiliser avec modération. Ces propos font notamment sens sur son utilisation sur les réseaux sociaux, car votre compte pourrait être catalogué comme non qualitatif par votre communauté, donc prudence !
En conclusion, une pratique qui a du sens et qui est rentrée dans les moeurs mais qu’il faut utiliser avec modération (au final, un peu comme tout ;-)). C’est une pratique très diverse qui mêle praticité, gagne-temps et optimisation. Comme expliqué ci-dessus, de nombreuses entreprises l’utilisent pour se développer mais aussi pour faciliter le travail de ses employés !
Vous souhaitez savoir si un compte Instagram utilise un outil de growth hacking ? L’équipe hypee vous donne quelques petits conseils pour les repérer :
- Les commentaires : le plus flagrant sont quand même ces petits commentaires que l’on retrouve parfois sous nos photos comme : « Nice pic 👌 ! », « Awesome 😎 » ou encore juste « 👍 ». Ils sont automatiques mais permettent au compte en question de créer des interactions ou même des abonnés.
- Les likes : certains likes peuvent être automatisés c’est à dire qu’ils vont automatiquement liker d’autres comptes qui seront susceptibles de vous suivre en retour. Ainsi la notoriété peut grossir plus rapidement.
- Les comptes favoris : on peut également suspecter l’utilisation de growth hacking lorsqu’une personne aura énormément suivis de comptes en favoris, notamment sur Instagram. Suivant la quantité, on peut parfois se demander s’il s’agit de follows naturels ou non.
Un petit exemple…
Nous avons pris comme exemple le compte Instagram de Negin. Ici, on peut voir que près de 4 millions de personnes suivent son compte. Elle en suit 157k ce qui est assez conséquent. Son compte est très intéressant, mais nous pouvons nous demander si elle n’utiliserait pas la technique du growth hacking pour l’aider à suivre plus de comptes afin que ceux-ci la suivent en retour. On peut également souligner le nombre de likes sur ses photos qui n’est représentatif que de 2,8 % de ses fans. Un exemple parmi tant d’autres qui vous démontre que le growth hacking est une pratique de plus en plus répandue et utilisée par différentes personnes.
En dernier lieu, on avait envie de vous parler de quelques outils de Growth Hacking pour les réseaux sociaux :
- AdEspresso (Facebook) : Cet outil vous permet de créer plusieurs pubs Facebook et de voir lesquelles suscitent le plus de retombées sur les publics ciblés. Vous pouvez ainsi enregistrer vos préférences afin de réutiliser le même genre de publicité pour plus tard en sachant qu’elles auront directement un impact positif sur votre communauté.
- Instagress (Instagram) : cet outil permet de générer des commentaires, des follows et des likes automatiquement sur Instagram. Vous avez la possibilité de mettre en place des paramètres sous formes de mots clés pour éviter ou justement mettre l’accent sur une certaine communauté de personnes.
- Crowdfire (Twitter) : cet outil permet d’aller copier des bases d’abonnés d’autres comptes Twitter qui présentent les mêmes intérêts que vous. Ainsi vous avez plus de chances que ces personnes vous suivent en retour. Cet outil permet également de se désabonner plus rapidement des personnes qui ne vous auraient pas follow en retour.
Et vous, que pensez-vous de ces pratiques ? Les connaissiez-vous ? 😉